À la fin de la dernière partie, nos investigateurs étaient contraints de s’isoler dans des camps de « sachants », isolés de la société et sans électricité.
Est-ce sans espoir? Les interférences mystérieuses ont-elles réussi à réduire la race humaine dans une sorte d’esclavage virtuel?
Peut-être pas. Il existe peut-être un espoir.
Pendant que Jürgenson et Raudive faisaient leurs expériences, un autre savant s’est aussi intéressé aux interférences mystérieuses: Nicolas Tesla. Selon la légende, il aurait bâti une machine capable de les détecter.
Nicolas Tesla et le Dr Trump
Nicolas Tesla est un savant électricien né en Autriche en 1856. Ses découvertes dans le domaine de l’électricité sont nombreuses et ont changés nos connaissances du domaine tout au long du vingtième siècle.
Tesla est mort à New York en 1943.
Suite à son décès, une quantité incroyable de notes et de plans ont été retrouvés dans son atelier. Afin de juger de la valeur des dites notes, on a fait appel à un spécialiste: le Dr. John G. Trump. Le Docteur Trump a jugé que les notes de Tesla étaient hautements spéculatives et de nature philosophique et, ainsi, n’avaient aucune réelle valeur et ne constituait pas un danger.
Quelques photographies furent prises de quelques documents, mais dans l’ensemble, les notes de Tesla furent littéralement jetées; mais récupéré par le Docteur Trump.

Sava Kosanovic est le neveu de Nicolas Tesla. Il considère que les notes de son oncle, quelle que soit leur valeur ou non-valeur, devraient lui appartenir. Trump refuse, prétendant que Kosanovic désire transmettre ces dossiers à l’ennemie. N’avait-il pas dit que ces notes n’avaient aucune valeur pour l’ennemie?
En 1953, un jugement est rendu par la cour des États-Unis. Trump doit rendre tous les documents à Kosanovic. Ce qu’il fait.
Mais a Belgrade, soixante boîtes sont reçus sur un supposé total de quatre-vingt. Trump prétend que le contenu des quatre-vingt boîtes a été empaqueté en soixante pour simplifier le transport. Ça s’arrète-là. Kosanovic croit Trump sur parole. Les documents sont donnés au Musée Nikola-Tesla.
Aucune trace d’une machine à identifier les interférences dans ces notes. Aucune trace, non plus, d’un « death ray » dont on stipulait l’existence.
Où sont les vingt boîtes manquantes?
Jusqu’à ce point, les informations que j’ai donné sont à peu près exactes, a tous le moins en ce qui a trait aux notes de Nicolas Tesla. Pour en savoir plus, voici un résumé intéressant de la véritable histoire (en anglais).
On aura soin d’ignorer la possibilité que quatre-vingt boites pussent être compacté en soixante afin de réduire les frais d’expédition et on assumera qu’elles doivent bien être quelque part. De plus, nous sommes si près d’un personnage célèbre qu’il serait triste de ne pas le faire intervenir.
Le Dr. John G. Trump est le frère du « philanthrope » Frederick Christ Trump qui est le père du président des États-Unis Donald J. Trump.

Donald Trump et sa tour
Avec sa connaissance en électricité et ses travaux sur les rayons X et les générateur de Van de Graaff , il est probable que le Docteur Trump ait découvert les interférences dès le début des années cinquantes.
Dans les années soixante, des conspirationistes ont fait circuler des rumeurs autour de la théorie des boîtes manquantes et certaine ont pris de l’ampleur au point que le Dr Trump a cru bon de cacher les documents afin qu’on ne puisse pas les trouver si on fouillait sa maison. Pour cela il a fait appel a l’aide de quelqu’un en qui il avait confiance; son neveu le jeune Donald encore adolescent.
Donald avait accès à des coffres privés à l’intérieur de la maison des Trump, certains réservés à son usage personnel. C’était un plan à court terme – cacher les documents et vite – qui n’a finalement servi à rien puisque sa maison n’a jamais été fouillée. À la mort du docteur Trump en 1985, les documents s’y trouvaient encore. Mais pas pour longtemps.
Au début des années quatre vingt dix, Donald Trump se rend compte que les documents dans les coffres de la maison, sont mal entreposés et se détériorent. Il fait secrètement construire, dans les sous-sols de la Trump Tower, une pièce tempérée spéciale.
Peut-être Donald Trump est-il un homme très intelligent et se sont en réalité des interférences dans son compte Twitter qui lui font dire des conneries?
Ou peut-être est-il devenu une marionnette entre leurs mains? Ça explique comment il peut poster sans arrêt sur Twitter en même temps qu’il joue au golf. Il n’est qu’un pantin. Toute sa vie on-line est entièrement le produit des interférences mystérieuses.

Récupérer les documents
Récupérer vingt boites de documents d’une chambre forte située dans les sous-sol secret de la Trump tower à New-York n’est pas une mince affaire.
Nos investigateurs sont des gens imaginatifs on en a aucun doute, mais faut pas pousser! On va devoir les aider où plutôt, ils vont devoir trouver de l’aide.
Trouver de l’aide
Ils ont peut-être déjà des contacts ou peuvent être mis en contact avec une équipe de voleurs expérimentés à la Mission:Impossible capable de creuser des tunnels sous New-York et autre trucs de fou.
Il est peut-être posible de soudoyer un ou des employées de la Trump tower, voire s’infiltrer en se faisant engager soi-même.
Il existe peut-être des interférences anarchistes qui sont prêtes a aller à l’encontre de leur propre société en aidant les investigateurs, Les investigateurs pourraient rencontrer cette interférence sur VRChat ou une quelconque chatroom. Elle pourrait alors aider les investigateurs en trafiquant, par exemple, les systèmes de sécurité de la Trump Tower.

Bâtir la machine
Une fois les documents entre les mains des investigateurs, il reste à bâtir la machine. Il faut en premier lieu avoir les connaissances nécessaires à comprendre les notes de Tesla, qui sont parfois abimés. Ensuite, il faut appliquer les principes enseignés pour fabriquer un plan véritable. Ensuite il faut fabriquer la machine grâce à des connaissances en ingénierie suffisantes. Toutes les étapes demandent au moins des experts.
Compliqué, mais rien d’impossible. Cela peut prendre des mois, voire des années.
Mais en bout de ligne, ils ont la machine.

Le détecteur d’interférences.
En regardant via un gros tube alimenté par de multiples bobines Tesla et générateurs de Van des Graff, il est effectivement possible de « voir » les interférences. Elles ont la forme d’un halo et se déplacent très très vite…
Éventuellement, il sera possible de détecter ou de comprendre que les interférences, lorsque soumise au rayon émis par le détecteur, elles ressentent une sorte de douleur.
Peut-être est-il possible de les anéantir avec une machine plus puissante?

Merci de m’avoir lu. On est passé de Hatsune Miku à Donald Trump en passant par Nicolas Tesla. Avez-vous aimé cette histoire?
Je vous laisse en musique avec Hatsune Kaidan, le groupe préféré des interférences mystérieuses!
J’ai bien aimé, ça pourrait faire un bon film, voir une trilogie ^^ il y a plein de matière en toute cas.
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